Le retour de la fin du retour de la RNT
Cette fois, c’est pour de vrai, en France la RNT est là. Dans trois villes du moins, et pour une minorité de radios. Syntone fait le point du côté des radios associatives.
Cette fois, c’est pour de vrai, en France la RNT est là. Dans trois villes du moins, et pour une minorité de radios. Syntone fait le point du côté des radios associatives.
La RNT est décrite comme un nouveau besoin créé pour le consommateur et non comme un progrès issu d’une réflexion globale. Le consensus autour du passage, progressif mais définitif, à la radiodiffusion numérique semble procéder d’une logique de rouleau compresseur.
Il était une fois un pays où près de 600 des 775 radios émettant en FM étaient des radios différentes. Elles sont ces radios faites par des citoyens passionnés, engagés, motivés.
Poser aujourd’hui la question de la radio numérique terrestre revient à interroger les usages d’un dispositif qui n’existe pas encore. Mais ce qui s’annonce avec l’abandon programmé de la FM, n’est-ce pas la fin de la radio comme espace public ?
Post radio, radio augmentée, radio numérique terrestre, catch-up radio… : le vocable qui tente de délimiter la radio du futur paraît aussi indécis que son identité même…
La Radio Numérique Terrestre (française), ce sujet nous intéresse forcément, ne serait-ce qu’en tant qu’auditeurs appelés à consommer de nouveaux récepteurs, mais aussi censés jouir d’une meilleure qualité audio (à voir !), de davantage de stations (à voir !) et de publicités associées (ça, c’est sûr).