La septième grande messe de la radio et de l’écoute se tiendra à Brest du 3 au 6 décembre. Un rapide coup d’œil sur le programme nous fait voir quantité de choses et de choses intéressantes, parfois dans trois lieux différents en même temps…
Alors comment en parler ? Peut-être en assumant un choix subjectif.
Si j’allais à Longueur d’ondes cette année, voici le parcours que j’y ferais :
• Jeudi 3. Démarrer à 10h par une rencontre avec Jeremy Chartham, ancien technicien de Radio Caroline. Puis buller jusqu’à 16h30 et prendre sa collation au débat sur le “sexe à la radio” avec Hervé Glevarec, l’ex-“Doc” Christian Spitz et Brigitte Lahaie ~ pour les fidèles de Mégahertz déjà entendus ici et là. Se coucher tôt.
• Vendredi 4. Il faudra que la nuit ait porté conseil car à 10h, aller plutôt à L’atelier de Longueur d’ondes qui présente les productions locales que l’association mène tout au long de l’année ? ou bien au séminaire documentaire donné par Silvain Gire ? Ce n’est pas que Silvain Gire soit rare, mais cette fois il rentrera dans le détail de quelques morceaux choisis du répertoire d’Arte Radio. L’après-midi, plouf-plouf, trancher entre deux sujets trop proches pour être mieux distingués (?) : un débat à 15h sur l’enseignement supérieur du son (“Ecoles du son ; apprendre, créer, s’insérer”) ou la présentation à 15h30 du projet en collège d’Elisa Portier (la revue sonore). À 16h30, prêter l’oreille aux “Baroudeurs de la radio”, Carole Pither et Alain Devalpo, reporters-voyageurs. À 20h30, donner une chance à Paris-Brest [sic !], enregistrement de dramatique en direct avec bruitages comme si vous étiez à France Culture. À 22h, passer voir de quoi ont l’air José Artur (Le Pop-Club) et Thomas Baumgartner pour un nouveau numéro de la Mythologie de poche des Passagers de la nuit, toujours dans les conditions du direct.
• Samedi 5. À 9h30, prendre le café et les croissants (c’est écrit dans le programme) avec l’ADDOR, la jeune association pour le développement du documentaire radiophonique, puis enchaîner à 10h30 avec le duo Juliette Boutillier, Maria-Grazia Noce, documentaristes à suivre. À 14h, si on connaît bien Arte Radio, sauter la séance d’écoute, sécher à la même heure Hervé Pauchon (Un temps de Pauchon) pour ne pas rater de 14h30 à 15h30 le direct de Mégahertz où Joseph Confavreux évoquera le festival de la FM (1982-84) avec Danièle Belbahri et Laurent Le Gall… ou inversement ! À 15h30, écouter attentivement René Farabet, ancien coordinateur de l’ACR, qu’on retrouvera aussi le lendemain :
• Dimanche 6. À 10h, deux heures d’écoute de documentaires de René Farabet éclipseront peut-être à 10h30 la présentation de LibéLabo par Hervé Marchon. À 13h30, aller saluer Christophe Modica (créateur indépendant) dans une carte blanche à la Scam avec aussi Gwenaëlle Abolivier (reporter pour Au détour du monde) ou bien, selon l’humeur, se glisser à 14h30 au concert hommage à Luc Ferrari par l’ensemble Sillages, qui reprendra notamment Et si toute entière maintenant, conte radiophonique sur un texte de Colette Fellous.
Bien sûr, ce parcours à trous ne tient pas compte des nombreuses séances d’écoute qui jalonnent les quatre journées et qui sauront bien les boucher (les trous) par quelques extraits/découvertes sonores issus du concours Longueur d’ondes-Nagra France, des programmations thématiques (l’argent, l’année 1969) et des archives de l’INA.
Si vous allez à Longueur d’ondes, envoyez-nous une carte postale !