Nous feuilletons le n°2 de Volume, revue d’“art contemporain sur le son”… et non pas revue d’art sonore, se défendent-ils – on ne peut pas leur en vouloir, mais pourquoi ne pas en faire profiter tout le monde ?
Pour peu que l’on ne soit pas familier avec ce qu’on nomme habituellement art contemporain, c’est-à-dire en gros les arts plastiques s’exposant en galerie (définition que nous pensons restrictive), on peut ne pas vraiment se sentir invités. Pourtant des réflexions non corporatistes, agitant les pratiques orales, musicales et même radiophoniques (*), émaillent cette publication née fatalement précieuse au sein de nos sphères si vides de mots que nous souhaitons modestement écrire nous aussi.
(*) Du texte Radiotopie de Manuel Cirauqui, nous soulignons et catapultons : “Depuis le studio d’émission, la radio s’apparente à un téléphone géant, habitable” ; “J’écoute la radio pendant que j’écris. Lorsque je me déplace entre la cuisine et le studio, le signal s’affaiblit : je dois hausser le bras et marcher sur la pointe des pieds.” Images délectables et sous-texte (involontaire ?) tout autant car pour l’artiste, le studio c’est l’atelier. Merci de le rappeler. À vous, les studios !
Je partage tout à fait cet avis.