Au hasard du (très réussi) site posthume lucferrari.org, nous découvrons l’ « avis aux compositeurs » (parmi les CD qui tournent, cliquez sur le bobino de magnétophone). L’association Presque Rien, qui gère l’œuvre de Luc Ferrari, a entrepris la numérisation de ses archives magnétiques et, petit à petit, les met généreusement à la disposition de qui veut s’en servir pour créer une nouvelle composition.
Comme on le sait, Luc Ferrari travaillait à partir de prises de sons du réel. Et c’est ainsi que casque sur la tête, naviguant dans cette liste de sons, nous entrons comme par magie dans la tête (« multiple ») du preneur de son aux aguets.
Second ravissement, c’est aussi à un bouleversant voyage dans le temps que nous sommes conviés : par exemple à Tuchan en 1976-77, un village des Corbières à l’activité bruissante, où la langue humaine sonne tellement étrange à nos oreilles contemporaines.
Super,
Merci pour le tuyau.