Voici un petit complément à la chronique de Me, Myself & iPod dont une question restait en suspens. Comment parler aujourd’hui de l’omniprésence de “musique privée” dans l’espace public, qu’elle soit partagée ou subie ?
Contactée par Syntone, Elvina Fesneau, auteure d’une thèse intitulée Le poste à transistor en France, nous apprend que le transistor fut un précurseur du walkman. “C’est dans les années 60 que le phénomène de “la musique à emporter” apparaît pour la première fois. Le transistor est un outil qui à la fois individualise l’écoute mais aussi rassemble les jeunes principalement autour de la musique, comme le Yéyé avec l’émission Salut les copains par exemple. Suite à des législations entrées en vigueur contre l’usage abusif des transistors en public, des constructeurs ont même produit des modèles équipés de prise casque, bien avant le walkman !”… à l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui puisqu’on assiste au débâillonnage décomplexé des appareils d’écoute.
:) on y pense. On a même imaginé un drive-in.
A l’inverse, je métonne beaucoup du fait qu’il n’existe peu ou pas de transistors radio/mp3, comme les transistors radio/k7 très répendus dans les années 80/90.
Difficile aujourd’hui de faire un pick-nique sonnorisé, si l’on met de côté les sons diffusés par des téléphones protables, à la qualité assez faible.
Pouvez-vous faire quelque chose ?