
Dans la chambre d’Écho: L’autoportrait sonore
D’Alvin Lucier à Yann Paranthoën, de Richard Kalisz au « selfie audio », en creux ou en saillie, où va se nicher l’autoportrait sonore ?
D’Alvin Lucier à Yann Paranthoën, de Richard Kalisz au « selfie audio », en creux ou en saillie, où va se nicher l’autoportrait sonore ?
Monica Fantini s’est glissée dans l’ombre du compositeur Nicolas Frize, prenant sa méthode de création pour sujet principal, sur le lieu même de sa dernière résidence : aux Archives nationales, véritable temple dédié à la mémoire de la nation.
Artiste d’origine suisse vivant à Londres, enseignante, écrivaine, Salomé Voegelin consacre sa recherche à la pratique de l’écoute des points de vue socio-politique et esthétique. Les enjeux liés à l’écoute de l’environnement acoustique ou de l’art sonore sont, pour elle, inextricablement liés au processus d’écriture, à travers une subjectivité qu’elle revendique.
Tandis que la création sonore demeure encore aujourd’hui le parent pauvre de la réflexion esthétique et critique, nous proposons ici quelques repères bibliographiques à travers des auteurs qui ont écrit sur le son et sur l’écoute.
Dans « Making Waves », Alexandre Plank propose une série de quatre documentaires sur des radios libres en Afrique et en Amérique. Et dresse le portrait de la radio comme outil fondamental pour fabriquer de la critique et du collectif.
Quelles sont les réalités du documentaire radiophonique en Italie ? Pour le savoir, nous avons interrogé deux personnes très engagées dans son renouveau : Daria Corrias, productrice pour « Tre Soldi » sur Radio RAI 3 et Jonathan Zenti, tous deux membres de l’association Audiodoc.
Retour sur cinq documentaires sonores centrés sur les drogues dures, parus simultanément (quoique sans concertation) en 2014. Avec une attention particulière à l’un d’entre eux : « Toxcity ».
C’est à un étrange enterrement numérique que le collectif Escoitar nous a convié·e·s en janvier 2016. L’autodestruction organisée de sa collection sonore sur l’environnement naturel et culturel de Galice nous interroge sur notre rapport à la mémoire et à l’usage des technologies de conservation et de partage sur le web.