Actualité & critique de l'art radiophonique
Tapie entre Grenoble et Gap, Dragon « crache du son » sur la bande FM depuis l’été 2016. Préférant le faire-ensemble et l’autonomie, plutôt que le professionnalisme à tout prix, cette jeune radio veut être un outil d’expression accessible à toutes et tous. Reportage sur place.
Le collectif Radio Moniek a vu le jour lors du festival Monophonic en 2014 à Bruxelles. Né pour animer une radio éphémère, il fut un libérateur de créativité, un vecteur d’émulation. Rencontre avec Moniek, Moniek, Moniek et Moniek.
Tout au long de l’année 2016, la dessinatrice Rosalie Peeters a publié un feuilleton dessiné dans les carnets de Syntone : Voix-ci, voix-là. Le voici réuni en intégralité.
Chant d’amour filial pour une mère qui s’absente, journal intime d’un drame en cours, « Les mots de ma mère » d’Aurélia Balboni s’est imposé comme un des documentaires les plus marquants de ces dernières années. En voici une lecture subjective.
À la fin de 20e siècle, après une accalmie trompeuse des paniques radiophoniques, la mue s’achève : le faux-semblant s’institue lentement comme genre reconnu.
Antoine Chao est, avec Charlotte Perry et Giv Anquetil, aux manettes de « Comme un bruit qui court », tous les samedis sur France Inter. Réalisateur sonore, reporter, c’est aussi un pédagogue hors pair et la cheville ouvrière de nombreuses radios temporaires. Rencontre.
En 1947, Antonin Artaud conçoit « Pour en finir avec le jugement de dieu » comme une séance thérapie : la radio est l’électrode, la voix le courant électrique, le public le corps (social) qu’il faut passer aux électrochocs. Une œuvre censurée, jamais diffusée du vivant de l’auteur.
Bienvenue aux Baumettes, centre pénitentiaire de Marseille situé à deux pas des Calanques. Depuis 2002, des détenus s’essayent à la radio diffusée sur le canal interne de l’établissement.
Guide naturaliste dans le Nord-Est de la France et preneur de « son nature », Marc Namblard conjugue ses deux passions avec exigence et générosité. Pour lui, contempler le monde naturel est le secret pour mieux comprendre la place qu’on y occupe. Ôtons nos bouchons d’oreilles et parlons son, création et écologie avec un promeneur écoutant.
Les trois premiers épisodes étaient pleins d’exclamations horrifiées et de rires tonitruants. Dans ce quatrième épisode, un certain calme trompeur : le faux-semblant opère une mutation. Pour en rendre compte, nous revenons sur le genre des reconstitutions historiques, puis nous évoquons une pièce de 1969, « L’attentat en direct » de Claude Ollier.
Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques. Nous plongeons ici au cœur des années 1940 avec deux pièces : « Plateforme 70 ou l’âge atomique » et le monstre marin imaginé par des GIs sur la radio de l’armée états-unienne d’occupation au Japon.
Il y a quelques mois, France Culture faisait remonter des limbes une étrange archive de 1972, « Good morning Vietnam » de Claude Johner et Janine Antoine, enregistrée en pleine guerre. Une œuvre à l’impact fracassant.
Depuis le 6 avril 2016 – ou 37 mars selon le calendrier propre au mouvement Nuit Debout – et jusqu’au mois de juin, Radio Debout a émis tous les soirs depuis la place de la République à Paris. Journal de bord, à plusieurs voix, du premier mois de cette aventure humaine et radiophonique hors du commun.
Laurence Vielle est diseuse publique, écrivaine à voix haute, autrice de pièces radiophoniques aussi. Depuis le 28 janvier 2016, la voici intronisée « poétesse nationale » en Belgique. Une mission de deux ans, qu’elle endosse avec la générosité qui la caractérise.
Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel, la pièce la plus représentative du genre, au point d’en être devenu le symbole absolu : « La Guerre des mondes », du Mercury Theatre on the Air.